3 Nov

Sign the pledge to end violence against women

#EndVAW - #MeToo - #ihavesignedthepledge - #Ihave - #EndViolenceagainstWomen - #PSICongress2017

Sign the pledge

  • Photos du Congrès

  • 09:00

    Séance générale (Statuts)

    • 09:00-10:15 salle 1+2+3+4
  • 10:15

    Table ronde N. 7 : L’infrastructure à l’ère de l’austérité

    • 10:15-11:15 salle 1+2+3+4

    Le monde souffre d’un important retard en matière d’infrastructure. Dans le monde en développement, des infrastructures de base sont nécessaires afin de faciliter le développement économique et social – 1,8 milliards de personnes consomment actuellement de l’eau contaminée par des matières fécales, s’exposant au risque de choléra, de dysenterie, de typhoïde et de poliomyélite, et 17 pour cent de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité. Dans le monde développé, les infrastructures vieilles de plusieurs décennies se dégradent et nécessitent une mise à niveau d’urgence.

    Bien que la question de l’accès universel figure désormais à l’ordre du jour des Nations Unies, on nous dit que le financement privé, en cette période d’austérité, constitue la seule réponse. Confrontés aux éléments probants accumulés plusieurs décennies durant et aux vives réactions suscitées par nos campagnes auprès de l’opinion publique, les décideurs, soucieux, aspirent à concevoir des modèles de privatisation plus subtiles à promouvoir. Le G20, l’OCDE et la Banque mondiale promeuvent la financiarisation de l’infrastructure, qui implique d’utiliser les capitaux des fonds de pension et des fonds souverains, elles créent des cadres réglementaires favorables aux entreprises et garantissent les bénéfices des entreprises à travers des fonds publics.

    Les éléments de preuve montrent que ces mesures s’accompagnent d’importants risques économiques et sociaux et menacent d’accroître les inégalités et la corruption, étant donné que les sociétés bénéficient d’une aide de l’État, augmentent leurs tarifs et réduisent les salaires de leurs employé(e)s. La nature à long terme de ces arrangements permet à la corruption et à l’incompétence politique de prospérer, elle « verrouille » des contrats rigides, réduit notre capacité à lutter contre le changement climatique et impose aux générations futures un lourd fardeau financier, écologique et social.

    Pourtant, des alternatives existent. L’imposition fiscale progressive peut permettre d’augmenter les revenus pour stopper les privatisations. Les stratégies visant à « internaliser » et à « remunicipaliser » ainsi que les partenariats public-public se déploient en nombres croissants autour du monde.

    Animée par Kate Bayliss

    Chercheuse, École d’études orientales et africaines – SOAS, Royaume-Uni.
    Chaque intervenant(e) donnera son point de vue sur les défis que nous rencontrons dans le processus de construction des infrastructures nécessaires aux personnes et aux communautés, sur les opportunités existantes et sur la manière dont nous devons les saisir.

    Kate discutera du regain d’intérêt actuel pour les PPP – qui ont été considérablement encouragés par les ODD – et pour le programme de « financement du développement ». L’intérêt pour ce programme continue de croître avec le soutien de la Banque mondiale, du G20 et d’autres organismes, notamment du secteur financier mondial. Toutefois, sa mise en œuvre est compliquée, les investissements dans les PPP sont sur le déclin, et leurs limites sont de plus en plus évidentes, même pour leurs plus fervents défenseurs. Kate parlera également de la manière dont cette contradiction est susceptible d’évoluer et de la nature de la résistance émergente.

    Intervenant(e)s :

    Satoko Kishimoto

    Chercheuse, Transnational Institute, Japon
    Satoko Kishimoto se penchera sur la résistance à la privatisation et sur la tendance croissante à la remunicipalisation, sur la manière de faire fonctionner les coalitions de travailleurs/euses et d’OSC ainsi que sur la volonté grandissante de faire revenir les services privatisés sous la coupe de l’Etat.

    Henry Garrido

    Directeur exécutif, Fédération américaine des employé(e)s de l’Etat, des comtés et des municipalités (American Federation of State, County and Municipal Employees – AFSCME), Etats-Unis
    Henry Garrido, en tant qu’administrateur de NYCERS, présentera des preuves de financiarisation des infrastructures et traitera des difficultés que rencontrent les fonds de pension pour adopter une position anti-privatisation, en lien avec les campagnes syndicales contre la privatisation.

    José Luis Lingeri

    Secrétaire général, Syndicat des travailleurs/euses du secteur de l’assainissement du Grand Buenos Aires (Sindicato de Gran Buenos Aires de Trabajadores de Obras Sanitarias – SGBATOS), Argentine
    José Luis Lingeri parlera de l’après renationalisation et du potentiel de la participation syndicale dans la gestion des services de distribution d’eau, ainsi que de l’importance des financements publics et d’une planification à long terme pour assurer des services public de qualité.

    Helene Davis-Whyte

    Secrétaire générale, Association jamaïcaine des fonctionnaires locaux/ales (Jamaica Association of Local Government Officers – JALGO), Jamaïque
    Helene Davis-Whyte expliquera en quoi la lutte contre les partisans de la privatisation participe à l’exercice de la démocratie. Il est important de mener des campagnes contre la privatisation tout en tenant compte des intérêts des travailleurs/euses et des communautés, d’affirmer la responsabilité des gouvernements et de garantir l’implication des syndicats dans l’élaboration des politiques.

  • 11:15

    Séance générale (PdA et résolutions des affiliés)

    • 11:15-12:30 salle 1+2+3+4
  • 12:30

    Déjeuner

    • 12:30-14:00
  • 14:00

    Table ronde N. 8 : Rien dans notre dos – pas de décision sans consultation !

    • 14:00-15:15 salle 1+2+3+4

    Tous les travailleurs/euses méritent le respect et la dignité et doivent pouvoir s’exprimer au sein de leurs syndicats et de la société. Reconnaissant que les groupes vulnérables souffrent fréquemment de discriminations multiples, l’ISP promeut des politiques d’égalité, d’équité et de non-discrimination concourant à une société plus inclusive.

    Dans le même temps, nous reconnaissons les besoins spécifiques de certains groupes d’employé(e)s ainsi que leurs droits en tant que personnes et en tant que travailleurs/euses. Nous aspirons à constituer une communauté de personnes diversifiée, œuvrant conjointement à la réalisation d’objectifs communs.

    Cette séance portera sur les moyens de parvenir à l’égalité entre les sexes, sur les droits des personnes LGBTQI et sur l’insertion des jeunes et des personnes handicapées ; il s’agira également de veiller à ce que nos sociétés soutiennent et habilitent les individus les plus vulnérables, y compris à travers la participation à l’élaboration des politiques, la négociation collective et le leadership syndical.

    Animée par Phyll Opoku-Gyimah

    Responsable des campagnes politiques et de l’égalité au PCS. Chaque intervenant(e) donnera son point de vue sur la lutte pour l’inclusion, les victoires que nous avons remportées et la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour bâtir une société diversifiée et inclusive.

    Intervenant(e)s :

    Lauro Purcil Jr

    Président, Syndicat gouvernemental pour l’intégration des employé(e)s porteurs/euses de handicaps divers (Government Union for the Integration of Differently-Abled Employees – GUIDE/PSLINK, Philippines
    Lauro Purcil Jr. se penchera sur le rôle des syndicats dans la promotion de l’emploi décent pour les personnes handicapées.

    Fred van Leeuwen

    Secrétaire général, Internationale de l’Education (IE), Pays-Bas
    Fred van Leeuwen parlera de la coopération entre l’ISP et l’IE sur les questions relatives aux LGBTQI et à la montée de l’extrémisme dans le monde. Il partagera l’expérience et l’expertise de l’IE concernant les mesures que les syndicats doivent prendre afin de bâtir une communauté plus progressiste constituée de personnes diverses.

    Isolde Kunkel-Weber

    Présidente, Fédération Syndicale européenne des Services Publics – FSESP, Allemagne
    Isolde Kunkel-Weber expliquera comment les syndicats européens répondent aux politiques discriminatoires au sein des services publics, augmentent l’accès des femmes aux postes de dirigeants et parviennent à établir des politiques d’équité salariale efficaces.

    Juneia Batista

    Présidente, Comité mondial des femmes de l’ISP, Brésil
    Juneia Batista discutera de la discrimination intersectionnelle basée sur l’origine ethnique, le genre et la classe sociale, en prenant comme exemple la marche des femmes de couleur au Brésil. Elle exposera également les nouveaux défis auxquels le Comité mondial des femmes de l’ISP devra faire face ces cinq prochaines années.

    Dr Ogaufi Matildah Masame

    Vice-présidente, Syndicat des employé(e)s du secteur public du Botswana (Botswana Public Employees Union – BOPEU), Botswana
    Dr Ogaufi Masame parlera du renouveau syndical : l’avenir, c’est maintenant !

  • 15:15

    Séance générale (PdA et résolutions des affiliés)

    • 15:15-17:00 salle 1+2+3+4
  • 17:00

    Réunion de la Commission du règlement et décisions concernant les résolutions d’urgence (si besoin : séance à huis clos)

    • 17:00-18:00 salle 5+6
  • 18:00

    Visite du CERN (inscription obligatoire)

    • 18:00-20:30
  • 18:30

    Soirée cinéma : I, Daniel Blake - Un film dramatique de 2016, réalisé par Ken Loach

    • 18:30-20:30

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